Scanner du squelette fœtal : quand ? Comment ? Pourquoi ? - 14/11/14
Résumé |
Objectif |
Étudier le rôle additionnel du scanner du squelette fœtal en cas de suspicion prénatale d’anomalie osseuse.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective bicentrique de tous les fœtus ayant bénéficié d’un scanner du squelette pour suspicion de maladie osseuse constitutionnelle ou de dysostose focale.
Résultats |
Au total 198 patients ont été inclus. Le scanner a été réalisé pour 112 patients (56 %) pour raccourcissement fémoral isolé inférieur au troisième percentile (groupe A), pour 15 patients (8 %) pour incurvation ou fracture fémorale (groupe B), pour 23 patients (12 %) pour discordance biométrique entre un fémur court et un périmètre crânien augmenté (groupeC), et pour 48 patients (24 %) pour suspicion de dysostose focale (groupe D). Le scanner a été interprété comme normal dans 126 cas (64 %), soit 87 % pour le groupe A, 0 % pour le groupe B, 65 % pour le groupe C et 25 % pour le groupe D. En ne considérant que les cas avec confirmation clinique et/ou radiologique, post-natale ou autopsique, le scanner a apporté une information supplémentaire et/ou plus précise que l’échographie dans 20 % des cas pour le groupe A, 66 % pour le groupe B, 30 % pour le groupe C et 72 % pour le groupe D. Le taux de patientes perdues de vue est de 67 % lorsque le scanner est interprété comme normal.
Conclusion |
En cas de raccourcissement fémoral isolé, le scanner du squelette fœtal est normal dans la grande majorité des cas mais un suivi protocolisé de ces nouveau-nés est absolument indispensable car il existe une part importante de patients perdus de vue. Dans les suspicions de dysostose focale ou les maladies osseuses constitutionnelles suspectées en échographie, le scanner du squelette fœtal peut confirmer ou mieux imager la suspicion diagnostique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Diagnostic prénatal, Maladies osseuses constitutionnelles, Échographie, Scanner
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 95 - N° 11
P. 1036-1044 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.